Aveux et menaces…
Aveux et menaces…
Les frères de Abderrahmane TLILI ont été contacté la semaine dernière par un « officiel » pour s’entendre dire exactement ce que leur avait déjà dit dans son bureau, en septembre 2003, Hédi M’heni, à l’époque Ministre de l’intérieur, à savoir :
«Les griefs du président Ben Ali contre votre frère Abderrahmane TLILI n’ont rien avoir les raisons pour lesquelles il a été officiellement condamné et mis en prison. Les mobiles sont en réalité plus graves et plus dangereux, car ils sont d’ordre politique liés à la sécurité du régime».
L’émissaire a clairement fait comprendre aux frères de Abderrahmane TLILI que « les grèves de la faim ne servent à rien, car le président ne peut en aucun cas pardonner à Abderrahmane TLILI». Ils ont également insisté pour leur signifier qu’ils devraient « s’estimer heureux car cette «affaire de corruption» pour laquelle leur frère a été condamné est un moindre mal ».
Le ton de l’émissaire du président s’est voulu rassurant à l’égard des frères du prisonnier politique, «seul votre frère est concerné, tenez vous à l’écart», leur ont-ils affirmé
Omar Khalassi
Comité International de Soutien à Abderrahmane TLILI